Goat Island Skiff : Kiko, a new goat in the herd !
SOMMAIRE :
Cloisons & bordés, mise en boîte
Comment dériver de la sole au safran
Fini de ruminer, on mastique et s’imprègne
espars, et on repart… espoir !
premier enrobé, premier dérobé (c’est … qui l’a dit, oui, oui)
Glossaire des termes de la Marine
Goat Island Skiff : Ahuntza, why a new goat in the herd ?
L’idée de construire un Goat Island Skiff m’est venue à Venise. En causant de bateaux avec mon ami Arturo, lors du VelaRaid de 2012. Un raid à la voile qui se joue au fil des magnifiques eaux de la Lagune de Venise et de ses perles d’îles, sur plusieurs jours. The idea first came from a conversation with my dear friends at Venice VelaRaid in its 7th edition. Arturo was the one responsible for talking the first time about this Michael Storer boat design. VelaRaid is a fantastic, affordabe, « a boat tour in 5 days, wandering around the Venice Lagoon, between water and land, discovering the quietest and most poetic spots of the Venice not normally seen by tourists » as Marco d’Alba, the main organiser says.
Et si le GIS est au départ un skiff gréé aurique dessiné par l’architecte australien Michael Storer, c’est sa version yawl qui a retenu mon attention, réalisée par un des propriétaires de GIS, John Goodman aux USA. If the Goat Island Skiff is at the origin a skiff with a unique 105-square foot balanced lug sail, when I saw John Goodman’s videos participating Texas 200, I knew I would build this yawl version with a mizen.
skiff, du vieux français « esquif » (petit bateau), « scafo »* en italien. (fin XVè siècle) (*merci Rachele!) n’est qu’un terme générique, et le Goat Island Skiff n’a rien à voir avec les Moth, 29ter, RS 800, Laser 5000 ou autres machines infernales!
L’Oxford Dictionary of English dit: « a light rowing boat or sculling boat, typically for one person. » Le terme « sculling » faisant plus référence à la godille?
Au total, un voilier à fond plat, relativement simple, que ce soit dans sa construction ou son usage. Léger, joli, gréé en yawl, grand-voile aurique au tiers et tape-cul à l’arrière (misaine). Dérive et safran « sabres », bien défendu avec ses hauts bordés, et spacieux à l’intérieur. Surtout, un bateau bien toilé (environ 11m2) et rapide. J’ai pu discuter aussi de ses qualités avec le premier français qui l’a construit, aux USA, en Floride, où il est architecte, Olivier Chamel.
Ce qui m’a décidé, est l’envie qui me démangeait depuis longtemps de construire un petit voilier. Le pas a été franchi après ma rencontre des Escumayres Talasta, une bande de joyeux lurons passionnés de voile-aviron, établis dans un chantier naval associatif des bords de l’Adour, près de Bayonne, en Pays Basque. Philippe Saint Arroman en est le charpentier. Et sa proposition de m’aider dans la construction a finalement emporté ma décision il y a à peine un mois de cela.
Ces quelques modestes pages entendent vous faire participer au plaisir de cette construction collaborative, qui devrait, je l’espère vivement, me permettre de naviguer avec ce voilier au prochain VelaRaid de Venise, qui se tiendra du 5 au 10 juin 2014. Un véritable défi !
Correctif de fin avril après le commentaire de Giorgio et le délai qui courre trop vite:
J’aimerais beaucoup pouvoir participer à cette 9ème édition du VelaRaid à Venise, cet été, et pour la première fois sur un bateau que j’ai choisi et en partie construit, un Goat Island Skiff, conçu par l’architecte australien Michael Storer. Une sorte de défi, comme l’a souligné il y a peu un ami et complice de mes précédentes expéditions au Velaraid… merci Giorgio !! J’espère recueillir vos encouragements dans ce projet un peu fou. Ma seule deuxième chance serait sinon de participer en juillet au « VelaRaid’s 50 miles challenge »!
Zinez nahi nuke parte hartu
super.. j’adore les phases de construction…
De l’Adour à Venise, affaire à suivre !
Bon vent, Jack ! 🙂
Moi je choisi la version sans tape cul pour ne pas me casser la tête entre deux espars ….